Workshop avec les étudiants de l'EBABX
2019
© Photos : Florian Aymard
→ Plus d'infos sur :
Évoqué dans Matrix en 1999, le fantasme de l’acquisition de connaissance sans effort grâce à la technologie semble s’éloigner tous les jours un peu plus du domaine de la fiction pour devenir une réalité, voire un droit revendiqué par les transhumanistes. Ce mouvement culturel et intellectuel international qui prône l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine notamment par l’augmentation des capacités physiques et mentales, est curieusement absent des manifestations populaires qui agitent la France aujourd’hui. Membres actifs d’un collectif éphémère transhumaniste, les étudiants ont été invités à collaborer ensemble à l’élaboration de pancartes revendiquant les avantages d’une vie augmentée.
Cette proposition fait échos aux évenements actuels et notamment à ceux de Mai 68, durant lesquels la propagation des idées n’aurait pas été possible sans le développement de procédés d’impression tels que la sérigraphie. Fraichement débarquée des États-Unis, son utilisation prolifique par Atelier Populaires des Beaux-Arts de Paris donnera une identité à l’époque et aux combats. Le workshop explore les particularités de la riso, à la croisée de l’offset, de la ronéo et de la sérigraphie, comme procédé d’auto-édition indépendant. Initialement développée au Japon pour des besoins de « bureautique », elle a vite été adoptée par les partis politiques, les associations, et plus récemment les artistes pour diffuser leurs idées de façon économique et impactante. Si les revendications contemporaines voient leur portée amplifiée grace aux réseaux sociaux, on constate que les supports plus traditionnels tels que les affiches, tracts ou banderoles persistent et ont toujours leur rôle à jouer en 2018. À l’image de designers graphiques engagés tels que Hubertus Design ou Metahaven, le design graphique peut jouer un rôle primordial de catalyseur du mouvement.
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Workshop avec les étudiants de l'EBABX
2019
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Évoqué dans Matrix en 1999, le fantasme de l’acquisition de connaissance sans effort grâce à la technologie semble s’éloigner tous les jours un peu plus du domaine de la fiction pour devenir une réalité, voire un droit revendiqué par les transhumanistes. Ce mouvement culturel et intellectuel international qui prône l’usage des sciences et des techniques afin d’améliorer la condition humaine notamment par l’augmentation des capacités physiques et mentales, est curieusement absent des manifestations populaires qui agitent la France aujourd’hui. Membres actifs d’un collectif éphémère transhumaniste, les étudiants ont été invités à collaborer ensemble à l’élaboration de pancartes revendiquant les avantages d’une vie augmentée.
Cette proposition fait échos aux évenements actuels et notamment à ceux de Mai 68, durant lesquels la propagation des idées n’aurait pas été possible sans le développement de procédés d’impression tels que la sérigraphie. Fraichement débarquée des États-Unis, son utilisation prolifique par Atelier Populaires des Beaux-Arts de Paris donnera une identité à l’époque et aux combats. Le workshop explore les particularités de la riso, à la croisée de l’offset, de la ronéo et de la sérigraphie, comme procédé d’auto-édition indépendant. Initialement développée au Japon pour des besoins de « bureautique », elle a vite été adoptée par les partis politiques, les associations, et plus récemment les artistes pour diffuser leurs idées de façon économique et impactante. Si les revendications contemporaines voient leur portée amplifiée grace aux réseaux sociaux, on constate que les supports plus traditionnels tels que les affiches, tracts ou banderoles persistent et ont toujours leur rôle à jouer en 2018. À l’image de designers graphiques engagés tels que Hubertus Design ou Metahaven, le design graphique peut jouer un rôle primordial de catalyseur du mouvement.